jeudi 23 octobre 2008

White horse

Juste pour dire que ce ne sera pas un conte de fées. En fait, rien ne sera. Comment être passée un jour de la folie (I love you, my pilloooow!) à la débilité, je ne le saurai jamais; l'horizon de ce qui reste et restera dans l'ombre m'épuise d'avance. C'est comme une petite fiole sympathique, et la nuit prisonnière à l'intérieur, une nuit bleue et poussière dorée; j'aime bien, mais je ne rentrerai jamais dans la fiole, car, ironie du sort, je suis bien trop grande. De toute façon cela ne compte plus, car je m'acharne sur mes deux objectifs et seulement sur ceux-là; peu m'importent les décors, les personnages, les faux semblants, l'avenir, pourquoi le monde et même, pourquoi la cravate. Tant pis.

J'ai juste besoin de cohérence, 4 minutes par an, ou par décennie, je l'ignore; j'ai besoin de tout bien comprendre, de voir le big picture juste parce que sinon, je ne me contiendrais plus très longtemps. Just this once. Puis toute tentative de perçage à jour révèle des incohérences profondes...laisse-t-on transparaître une image fausse ou bien les autres ne sont-ils pas capables de nous interpréter? Est-il possible d'être à ce point dans le faux? Est-ce qu'il n'y aurait pas plutôt un problème à la source du phénomène, comme souvent. Est-ce que ce ne serait pas ma faute. Bah, et si je m'en foutais?
Perception, puis réception, et décalage, oubli, incompréhension; glissement, fossé, chute et explosion. Il n'y aura pas de fairy tale, et c'est dommage parce que ça m'empêchait d'avoir peur; il n'y aura rien.

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