mardi 8 avril 2008

Les vases communicants, le tribunal, les anges qui passent, ce qui vous chante

Aujourd'hui, c'est à a dire ce matin vers 6h15, mon remède a cessé de fonctionner, enfin je crois.

La journée à commencé par une crise d'angoisse, ce qui ne m'était pas arrivé depuis un ou deux lustres (quel que soit le moment de la journée d'ailleurs); tout le monde conviendra qu'il n'y a pas mieux pour conditionner un réveil. J'arrive finalement à m'extirper de ma cage vers 6h48, je sens que ça va pas terrible mais je me mets quand même en route, je tiens bon, va en cours Nolwenn, vas-y, Ded et Mag ne sont pas là aujourd'hui alors tu y VAS. Bagnole, bus, tramway, arrivée 8h23 pour cours de moderne à 9h.

Je crois que je ne vais plus en cours. Je n'ai jamais eu à me forcer pour le faire, la normalité c'était "aller en cours" et la rigolade "allez on y va pas", basique comme attitude; mais aujourd'hui j'ai constaté que je ne pouvais plus supporter d'être assise a écouter des choses dont je me moque. Peux plus.

Les choses ont beaucoup, beaucoup changé et puis on ne va pas discuter du "pour le mieux" ou du "minable", en fait "la roue tourne", "mais de quelle roue vous parlez?", bref, bref, bref.

Je vais faire une désintox; décision prise. J'ai peur, un peu. Mais je me sens faiblir, ça tient à un micro fil, un cheveu : fuck it.


J'suis pire : pensez "Nolwenn", immédiatement il vient "ah ouais, c'est pire" -et oui, ça marche même pour "merde, il se prend pour le nombril du monde, oh et Nolwenn? AH OUAIS, c'est pire"!!! Breeeef.
Tous ces mensonges, cet effort de flottaison (pas flottement, hein) pour agir comme si cela fonctionnait, mais cela ne fonctionne pas, puis je ne sais pas remplir un sac à dos et me tirer à New York, je sais pas.

Toujours alone mais cela ne me dérange plus ; comme toujours j'éprouve des difficultés dans les phases d'adaptation mais je suis très forte pour la survie une fois familiarisée avec le champ de bataille. Aujourd'hui ce qui me fait souffrir c'est ce qui stagne au fond des vases communicants ou de l'arrosoir, de la théière je sais moi, le résidu inépuisable d'une substance insupportable au sein de laquelle chacun peut puiser et ou tout le monde s'abreuve sans cesse. Je déteste cette sensation que nous sommes plusieurs à regarder au fond du même verre, que nous y voyons la même chose mais qu'il nous est impossible de formuler ce qui s'offre à nos yeux. Je n'aime pas les regards fuyants, ou les regards franchement menteurs...
Je voudrais me faire sauter les veines au crayon, comme lorsqu'on casse un fil qui dépasse : on serre, on force, clac, disparu. M'arracher la peau du cou, il y en a tellement que je ne peux plus la supporter, déchirer mes jambes, casser mes doigts, mordre mes poignets jusqu'au sang puis enfin m'endormir -enroulée sur un sol froid, dans une pièce vide, où le soleil n'apparaît jamais. Et où personne ne vient.

Je me rappelle avoir rédigé un post lors de l'anniv de No, parce qu' Emilie et moi même avons eu une session web entre deux cocktails mystère, mais Blogger n'a pas voulu que je le poste, donc c'est qu'il ne devait pas être lu; cependant je me rappelle de ceci :

Retour aux bases

Retour. Aux. Bases.

5 commentaires:

Arnox a dit…

La question est alors quelles sont tes bases ? ^^

Evana a dit…

Tout ce qui suscite en moi une forme quelconque de conviction. Petit curieux !

Arnox a dit…

je suis curieux ^^ et quitte a savoir quelquechose le savoir jusqu'au bout ^^

Evana a dit…

Les bases c'est le moment où je suis persuadée d'avoir pris la bonne décision; c'est quand j'assume chacun de mes actes, chacune de mes paroles et point barre. Et "jusqu'au bout" donc, cela signifie qu'à partir de maintenant je n'agirai plus qu'en fonction d'un facteur qu'on peut décrire ainsi : me, myself and I. ^^

Arnox a dit…

ça le va , bonne conception de la vie !