lundi 28 janvier 2008

Mon aïeule est morte, ça vaut bien un post!
Cynisme à deux balles mis à part, j'aimerais bien me souvenir un peu d'elle quand je serais moi même au bord de la crevaison. Ce n'est pas que je sois particulièrement attachée à elle -les gens auxquels je me sens liée sont rarement des membres de la famille à vrai dire. Non, elle m'a toujours un peu gonflée à rabacher que les deux guerres, c'était dur, toutes ces pommes de terre et encore quand il y en avait, bombardements, longues marches, absence de vêtements. Phénomène pour le coup dur à concevoir quand, du haut de nos vingt ans et de nos comptes en banque plus ou moins remplis, on possède aisément une dizaine de hauts et cinq futes différents, qu'on aura balancé un an ou deux après de toute façon ; ouais, avant, on se trimballait avec les mêmes frusques toute sa vie, et c'était Broadway si on avait deux tenues différentes. Bon.
Puis lorsqu'elle venait pour un mois d'été habiter chez sa fille, ma grand mère maternelle, c'était aussi l'occasion pour moi de contempler un morçeau de mon avenir, enfin de ce que mes relations avec Maman finiront par être. Déjà aujourd'hui, tous les jours je vois les lignes qui se croisent, j'entends les convsersations ou je parle d'une chose, elle d'une autre; mes critiques, ses reproches, ses défauts insupportables, les miens. Bref, un scandale, et évidemment je ne fais rien pour enrayer le processus; c'est peut être vraiment ce que je veux, ne plus rien avoir à faire avec elle. C'est un sale travers de ma personne, je préfère punir et laisser crever les traîtres qui m'ont fait défaut, plutôt que leur faire des reproches en face -si je découvrais qu'il n'ont pas fait exprès, ça me rendrait d'autant plus furieuse contre eux. Je ne supporte pas la médiocrité, surtout quand elle s'ignore, et davantage encore lorsqu'elle me fait du mal; aussi je préfère piétiner ceux qui me déçoivent, pour mieux les oublier, les laisser derrière moi. Je gagne toujours, d'une façon ou d'une autre (quote).

Je tisse pas mal d'âneries sur cette page (peut-être devrais-je me lancer dans le post scato-yuck à la Roots, hum peut-être pas), mais après tout, certaines personnes légitimées et se voulant bien avisées (eh lol) me disent superficielle -moi et mes remarquables comparses.
Oser se prétendre intelligent (mieux, clamer sa topitude intellectuelle suprême) quand on n'entend rien à l'autodérision, je pense que c'est faire preuve d'une belle connerie en vérité. Je me faisais la réflexion ce matin dans l'attente d'un bus comme toujours, bref je me disais que la vie à commencé à sérieusement barder pour moi le jour où je me suis prise au sérieux. A mon sens, c'est l'un des pires trucs qui peut se produire, tourner en rond autour de soi-même, enserré dans d'étroites conceptions, de fins principes qui ne servent à rien...le recul, c'est la clé des champs, mes petits. Respirer, et laisser vivre les gens sans se fatiguer à porter sans cesse des jugements sur ce qu'ils font, ce que vous croyez qu'il pensent, sur leurs moeurs vestimentaires et autres, bref juger çc, on aura compris...ah, chère lolitude...

C'est à peu près tout ce que j'ai à dire; ya bien quelques autres trucs, mais..suspense. Haha

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