dimanche 9 décembre 2007

Me myself and I, bah oui

C'est le moment où, si j'avais plein d'amis, j'enverrais a une ou quinze personnes un texto-à l'aide. Du genre "faut absolument que je sorte d'ici, need some help, come and get me ou je me jette par la fenetre", sans préciser que ma fenetre de toute façon elle n'est qu'a un metre du sol, mais enfin.
C'est le moment où, dans la mesure où mes amis se comptent sur une à deux mains (la deuxième est hyper optionnelle), et que ce sont mes amis donc je les sors pas de leur tranquilité de cette façon scandaleuse, je reste sur ma chaise pivotante, observant le plafond, les murs, mes bouquins...En pivotant, of course. Il y a de la musique pour ne pas entendre tout ce qui se crie dans les couloirs, le vent dehors et le reste, mais ce sont toujours les mêmes chansons; je connais tellement chaque mesure par coeur qu'elles ne m'empêchent plus de m'entendre, moi. Or, et peut etre vous savez hein, une apres-midi à tourner comme ça à s'écouter raconter des bêtises...ouh la la.

"T'es plus que fat" me dit mon frère (traduire pr les non-mamettiques, "fatiguée"). Mmmmoui...c'est drôle, je le ressens pas, et pourtant je suis bien trop attentive à ma personne. C'est le principal défaut du siècle, des jeunes et de ma mère d'après Didou; on s'écoute parler, on va chez des psy et on prend des trucs pour que ça passe. Avant, vous l'aurez compris, c'était pas comme ça, on travaillait et on ne pensait à rien d'autre; et, troisième citation brillante (ma demi salope d'ex colocataire étant l'auteur) "ma grand mère, la ménopause, elle l'a pas sentie passer". Ce genre de profonde considération mis à part, je dois surement fatiguer (meeeeeeee myseeeeeeeeelf) vu que j'ai chu bien comme il faut il y a peu. Vraiment, les pommes ne m'ont jamais laissé de souvenir agréable -impression de peser sur les autres, dans tous les sens du truc- même si cette fois ça avait un côté amusant -enfin pas grâce à moi.

Outre la drolitude de tout ça, je crois que je me traîne, que je me laisse faire; comme dit ma pote Amy, "you know that I'm no good", j'ajoute "especially when I want to mind my own business". Bôn. Je me prends en traître, et pourtant je n'en ai pas l'impression. Mais voilà, c'est quand je ne m'aperçois pas de ce que je fais que je suis la plus dangereuse on va dire. Si j'ai un talent quelconque, c'est bien celui de me mentir, et d'y croire tellement que j'oublie la vérité -elle passe dans une de mes vies, numérotées de 1 à 25. Alors, qu'est-ce qui se passe?
J'y pense, et je me dis c'est un peu vrai, tu fais n'importe quoi; puis j'y pense et je me dis, c'est peut etre ta destinée finale de partir en bordel. Ca serait pour ça qu'en fait, tout ce que j'ai toujours voulu maîtriser a donné les résultats que l'on sait (ou pas, mais moi je sais).
Je me sens pas; ni bien ni mal, juste pas. Pas motivée, pas fatiguée, pas contente, pas triste, pas déçue, pas comme avant, pas comme après d'ailleurs, pas là; pas rien, bordel. Alors, je fais quoi?
Je me méfie. Je laisse faire. J'oublie. Je reste chez moi, je tourne sur ma chaise pendant un mois ou deux puis on se reparle. Je pars à Londres en pélerinage (je peux dormir sous un pont, peur de rien de toute manière). Je fais comme d'habitude. Je fais autre chose -ouais viens je fais ça ^^

Bon ya mon thème astral qui dit, à la fin de l'année (dans 23 jours) Saturne sort de mon signe et s'en va chez les Vierges; faut savoir que Saturne, c'est la planète bâtarde qui pourrit la vie des gens, et ça marche par cycles --> 7ans chez l'un, puis 7 ans chez l'autre...Je crois modérément aux muches astraux, du moins je ne prévois pas mes actions en conséquences; cependant, en y réfléchissant 7 ans ça coïncide avec pas mal de choses, alors si seulement ça pouvait être vrai! Imaginez, pof le 1er janvier 2008 (d'un coup le chiffre huit il est beau) ma vie tourne du bon côté, exit les parasites (^^), dehors les autres; irruption de choses que je ne connais pas encore parce qu'elles sont cool, voyez. Ah vraiment. J'en deviens moyenâgeuse, à me focaliser sur des inepties inexistantes et donc salvatrices, l'intervention divine, enfin planétaire. Je divague mes biquets.

Il y a aussi mes ongles qui se suicident (auto rapage), de la peinture plein mon sol, mes murs, mon bureau et mon pc, du vent soufflant sur mes feuilles (de papier), le désert dans mon armoire, maman en mode suicide (auto répulsion), papa en mode total(itaire), ana en mode hiver (ou pas), la fac en mode sans mode. Vrai...

Moi, jsuis en mode planque. Haha :)

1 commentaire:

Nox a dit…

D'un c'est mon titre je veux un copyright la dessus ^^ ( certes titre accessible a tous mais laisse moi au moins la facilité ! sinon me reste quoi ? hein! )et de deux je crois qu'on a tous un moment, plus ou moins long, de notre vie ou tout part en couille et ou on ressent rien on est juste une coquille ville, une enveloppe rempli de néant, un tout qui n'est en fait que du rien . Impréssion de rien vouloir, de rien pouvoir, de rien ressentir et en plus d'etre echequeux c'est à dire de faire de la merde a chaque fois qu'on tente misérablement de faire quelque chose ! Comme le dit une certaine personne il faut arreter de regarder l'eau de couler dans le siphon de la douche ça vidifie encore plus. Bref comme le disent les grand psychologues c'est ladolescence ça passera ( en gros maintenant que nos regrets on remplacer nos reves il nous reste plus qu'a etre aigri pour apprécier notre survie ). A et cce sentiment de par chez nous on appelle ça "baver" ;)