jeudi 21 décembre 2006


Fais gaffe à ton petit frère.


Ici, il fait froid. Je ne suis officiellement jamais parti d'ici, excepté certains soirs d'alcools forts, où nous prenions des taxis et des avions, pour prendre des apéritifs, à Baden-Baden, où chez vous, sur les côtes factices d'azur. Du reste, nous arrivions souvent trop tard, et étions souvent déçus de la vue.
Je n'ai plus qu'un happeau sur les eaux. C'est de la faute à la durée.
Chaque nuit, en m'endormant dans ma fourrure, j'ai l'impression d'être un ours qui hiberne. Et pourtant, lorsque je me réveille, ce n'est jamais le printemps. Les gens sont toujours de glace, et j'ai du mal à affronter l'hiver.
Qu'ils sont ennuyeux, ces gens, ils ont des toiles d'araignée au plafond.
Je n'ai rien à me mettre, et personne à mettre.
Le débat est à la mode en ce moment. Les hommes brandissent haut leur terrible vit, pour ne pas se perdre. Ils savent bien que le chemin n'est pas sûr. Attention a ne pas quitter les sentiers perdus. Ils ont pourtant de grosses matraques. Mais ils ne font plus peur à personne. Et même, ils ont peur d'eux. Dieu est mort, mais son souvenir perdure dans leur mémoire. Ils voient son oeil, et croient que c'est le leur. Qu'ils emportent donc leur dard, leur foutre perdu au fond du placard.
Les jeunes gens sont de plus en plus homosexuels, et plus tôt toujours. Ils envahissent. Les pères dépriment. Ils avaient mis de côté des werthers originals. Les femmes (leur(s) femme(s)), après nous avoir pris ça (orgasme), nous prennent maintenant ça (pouvoir). Ce sera bientôt leur tour. Ils achèveront la bête. Qu'est ce qu'on rira.
Aujourd'hui, le monde allait mal; J'ai rencontré des hippies qui jouaient en bourse, et mes camarades du Parti me parlaient de Brice de Nice. Pour la peine, je crois que je vais les quitter.
Que les lesbiennes sont belles. (Or Magalie est belle, donc Magalie est lesbienne. Voila, c'est réglé)

Demain, je viens officiellement, grâce au père Noël, et alors, garre à vos petits frères.

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