mercredi 1 octobre 2008

Peignez vos portes, on sait jamais

Premièrement, le forfait ajustable de la clé 3G est un complot pour limiter le téléchargement illégal -qu'on se le dise.
Deuxièmement, j'ai fait péter mon quota de flotterie (a peu près en même temps que celui de la clé susnommée), donc je vais moi même éclater sous peu.
Enfin, enfin, le Master d'Histoire, c'est sympa. Non, c'est vrai; c'est comme si tout retombait pile à sa place, comme si les mirages prenaient la fuite. Comme si je me retrouvais face à ce que j'ai fui quelques temps, et que je réalisais qu'en fait, ce n'est pas si grave. Comme si j'avais bientôt fini, en somme.
Sur ce, petite mise au point :

-Tiens, salut Wagon!

-Coucou Nonette! La forme?

-Ca roule, et toi?

-Je fonds un peu, mais rien d'extraordinaire; t'es habituée maintenant. Combien d'années déjà?

-Oh, à vue de nez je dirais cinq, non? ou quatre. Sais pas. Enfin...tu sais, tu peux m'en parler si tu veux; je ne dirais rien, de toute façon, je ne dis jamais rien.

-Je sais, mais je n'ai pas envie de t'embêter; je préfère me taire, on ne sait jamais, si ça s'arrangeait tout seul? Et puis si ça capote, bah je m'étranglerais dans ma gerbe, ou un truc sympa, ce sera pratique. Tu verras.

-Oh, oui, bien sûr! Et moi alors, hein? Tu penses à moi des fois?

-Tous les jours. Je crois d'ailleurs qu'on ne pense qu'à l'autre, toutes les deux.

-Tss...menteuse. C'est quoi, ton problème? Papa? Maman? Le lycée? Tes projets d'avenir disparus?

-Oh ça va! Qu'est-ce que t'as, tu veux qu'on parle des tremblements? De ta putain de paranoia? Du déni? Tu veux qu'on en parle, de ça? Me cherche pas. Me cherche pas, tu sais que je m'énerve.

-Tant et si bien que j'ai perdu toute forme de sensation; à présent je flotte, et je vais disparaître un de ces jours; à présent, je n'ai plus de signification, de raison d'agir, d'opinions, de ressenti. Rien.

-Oui...Verre en plastique, c'est ça? Tu es minable. Toujours rejeter sur les autres les problèmes, et toi, jamais; nier les problèmes, c'est la faute des a-u-t-r-e-s, nier l'évidence, t'enfoncer dans la galère pour bien prouver que tu ne peux rien faire. De temps en temps, tu devrais te prendre en main pour du vrai!

-Vivre dans le faux ne me dérange pas. Nier l'évidence non plus. Crever de paranoia, non plus! et le déni, moi, jamais.

-Tu as des gens à aider. Des gens à écouter...c'est impossible si tu ne fais pas un effort...assume, bordel. Assume. Tu m'éteins à force de mensonges; t'es complètement stuck dans du béton old school, c'est épuisant...Cesse de mentir. Cesse de mentir. Stop lying. Arrête de te détourner. Change d'optique. Lève toi et marche!

-...Oh, boy

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