jeudi 22 mai 2008

De l'importance des bonbons, finalement

Two days et je me retrouve à nouveau dans une pièce minuscule avec toutes mes ombres sur les murs. Sans porte, sans fenêtres, sans musique ni couleur, simplement quelqu'un qui doit être moi, du gris et tous ces hurlements; peux pas, je donnerais n'importe quoi, même des choses qui ne m'appartiennent pas pour me tirer de la dedans, alors...
Je trouve que ça crève les yeux, si le vent tourne je deviens folle alors pourquoi ne pas me laisser tranquille? Avec tous les efforts que je fais pour laisser les gens tranquilles, moi, et même ceux qui auraient bien besoin qu'on les secoue. Me faire crever d'angoisse, comme ça...
Et pourquoi ici le portable de mon pere peut hurler a 23h57 que demain, justement, c'est la Saint Papa ? et pourquoi je passe des heures et des heures à aider des gens qui me balancent à la première occasion? et pourquoi tout semble toujours en vrac même après des plombes de rangement, pourquoi l'alcool donne mal à la tête, pourquoi des gens scient à 10 heures du matin ? Pourquoi me rejeter pour si peu, voilà, en fait, la question que je me pose. Ca va me rendre tellement haineuse...j'ai besoin de me calmer mais je n'y arrive pas encore, pas encore, pas encore, pas encore. Il faudrait un petit film de mes doigts sur le clavier : c'est 50% de l'écriture d'un post, quelqu'en soit le contenu.
J'suis Jack Dawson, raide au fond de l'océan ; tout est si sombre que je ne pourrais pas distinguer le haut du bas, et je suis oppressé par des tonnes de tonnes d'eau, elles pèsent plus lourd que moi. Peux pas lutter -contrairement à certains - ah, voila, on rigole toujours à un moment- et j'en ai tellement plus qu'assez, marre, marre, marre, MARRE. Je m'apitoie et c'est pas joli - - mais qu'importe. Certains n'en sont qu' à la troisième saison de Six Feet Under, ce qui m'inspire uniquement le silence, bien que je parle rarement en écrivant; au fond, qu'est ce qui est le plus grave, dans tout ça? Je ne comprends pas pourquoi on ne peut pas se réjouir au lieu de pleurer, pourquoi on ne peut pas choisir d'adorer ce qui nous aurait profondément déçu, ou vice versa. On s'amuserait davantage, et surtout rien n'aurait d'importance puisqu'on aurait toujours le choix. La peine disparaitrait, et il ferait bon vivre par ici, ce qui n'est absolument pas le cas dans les conditions actuelles si vous voulez savoir ce que j'en pense...

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