On va tenter de reprendre du service, épaulons donc la pauvre nonette qui ploie seule telle Atlas sous le poids du monde. Et ça s'en ressent d'ailleurs.
Moi j'en ai marre de gesticuler. Je vous le dit l'Ennui, le vrai, celui qu'on ne guérit pas, que l'on peut cependant plus ou moins panser, avec un succès toujours trop minime, eh ben il finira par nous flinguer. Il va nous suicider. Voila. Alors la dynamite on l'attend hein, d'ailleurs il va falloir en commander plus que prévu parce que l'été sera rouge sang, après une année bleue. Ca la cloturera en beauté cette année merveilleuse, enrichissante, de la petite terminale. Une période se finit. Un monde s'écroule. On babille, on grince pour meubler une scène dévastée, en pleine déréliction, en pleine perdition. On ne peut qu'être pessimiste. Sinon c'est qu'on est con. Les gens de bien ont la nausée. Ce sont de grands cyniques, et des suicidaires. Les autres sont des cons. Y en a marre: marre de cette boue, et de cette médiocrité omniprésente. On est perpétuellement sales, d'une poussière indélébile et collante, d'un suint malsain.
Run away, from all our whoredom, from all our boredom, on se retrouve autour d'un café, sur les berges de l'Achérousias.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire