lundi 20 septembre 2004

Avec un sérieux inexorable....

Lala.
Une question qui me taraude l'esprit depuis un certain temps:
Faut il privilégier un homme animal, ou un être essentiellement spirituel? Tendre vers l'animal ou vers le plus ou moins sage "homme civilisé"?
J'entends par animal l'homme qui ne se servirait de ses facultés intellectuelles que pour satisfaire à ses instincts et besoins, primaires et secondaires, parmis lesquels, nourriture, sommeil, et sexe... La satisfaction de ses pulsions l'acccaparant totalement et étant son seul et unique but, chose tout à fait naturelle..
Face à cela l'Homme civilisé.
L'Homme civilisé, mettons les pendules à l'heure, c'est celui qui privilégiera la force intellectuelle à toute autre, l'Homme qui oppose au primate partie intégrante de lui meme, tout un cortege d'éducation, de culture morale, art, religion, etc...
Tout ceci, afin de s'efforcer de vivre en société organisée...
bouh.
vous direz qu'il faut savoir concilier les deux.
Mais contraignez le naturel, et empechez le de revenir au galop, et ce sont des névroses, et autres problèmes épineux que vous verrez arriver...
C'est le malaise de la civilisation.
enfin enfin.
Slip nous propose de tendre vers le sophos, vers un idéal de sagesse et de Vérité, qui bouffe un bol de riz en tout et pr tout, en guise de réponse-palliatif à son cortège de besoin.
J'aime autant vous dire qu'il me semble loin....
enfin bon bref.
Toutefois, il est toujours mieux d'etre la proie de névroses et autres difficultés qu'être "l'animal" précedemment décrit, soucieux uniquement de son plaisir et de sa satisfaction... En effet, et nul besoin de Darwin pour deviner ceci, notre monde idyllique aurai tôt fait de devenir une jungle ou règnerait la loi du plus fort, ou le plus musculeux serait l'aristocrate, le possédant. Pas de respect, de responsabilité, pas meme d'illusion de solidarité, de fraternité ou que sais-je encore.
A choisir, autant le civilisé.
Ainsi, vive le raffiné, le cultivé, le beau, l'intelligent, le spirituel.
Autant d'idéaux à tenter d'atteindre à tout prix, dans une fuite desespérée d'un autre soi.
Fiat lux et j'emmerde le monde.
Ce post est d'un nul... enfin non, il y a de l'idée, mais je survole, je survole... on dira que c'est une invite au questionnement, plutot qu'une thèse..
Mais je suis fatigué et la messe est dite je ne m'en dédit pas pour toute les gaudasses du monde, enfin ni dans la minute qui précède celle ci, ni dans celle qui la suit...
D'ailleurs, je suis le seul à les lire en entier mes post.