dimanche 6 juin 2004
L'ombre de son sourire noircissait de tenebres exquises
Chacunes de mes heures, au combien fragile équilibre
Et mon ame vacillait, allumant au coin de mes prunelles
une lueur de funeste folie, qu'avivait encore son regard.
Maquerelle solide, Madame Amour, la vieille maratre édentée,
guettait de son oeil chassieux la plus ténue de leurs faiblesses
Et battait de ses mains osseuses un rythme infernale, et dans sa liesse
Tantot otant la bave pendant a la commissure de ses lèvres fannées,
Tantot relevant lubriquement ses jupons, dévoilant des graces antiques
Elle paraissait un souvenir fossile,machant sa chibouque depuis l'aube des temps
Vigilante araignée, veillant ses ouailles.
Combien n'étaient-ils pas tombés, succombant à la chair,
Charmés, ennivrés de doux rêve d'éternité,
Narcisse, Sémiramis, spectres haletants,courbés
Ceints d'eux memes, errants dans d'impalpables dédales,
Ils dansent, dansent à jamais, leur sarabande de l'Enfer.
(bon vous l'avez tous compris ce post est de nino ;) mais jai du le reposté)
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