vendredi 23 avril 2004


Parce que ce blog est un des seul restes du temps heureux de la Conque, égards à toutes les prises de têtes que nous avons eu lors de sa construction et puis ensuite pour sa maintenance ("vous postez aujourdui,hein"), mais aussi parce que je me vois dans l'obligation de faire mentir Max et Isa, je réouvre heypedlo.

Tout d'abord que ce soit bien clair, afin de ne plus avoir à supporter des situations similaires à celles qui ont amenés à la fermeture provisoire de heypedlo, je vais m'appliquer à vous définir le blog, tel que nous le voyons nous, et tel que vous aurez à l'accepter, si vous lisez heypedlo ("d'abord!") :

Tout d'abord un blog est un moyen d'expression exceptionnel, partie intégrante et représentative de l'outil de communication sencé etre visionnaire et progressiste qu'est le net.
Ainsi, les 3 auteurs de ce blog ont le droit de dire ce qu'ils veulent, absolument tout ce qu'ils veulent.
De la journée aussi pourrie soit-elle, à l'état d'âme du moment, en passant par les déclarations enflammées et les chroniques concernant un cd, un livre...
Ceux qui voudraient faire part de leur réflexions (chatter héhé), remarques et autres en ont naturellement le droit et sont les bienvenus, dans la mesure ou les dites réflexions se trouvent fondées sur un raisonnement valable et qu'elles ne comportent aucune insultes,menaces, etc... Ceux qui s'estimeraient insatisfaits n'ont qu'a aller se faire voir ailleurs... Et puis c'est si simple, plutôt que de s'affliger ou de s'outrer, de tout simplement zapper une adresse, quand on se fait sincèrement chier en lisant le blog.

Bon bref.
Aujourdui c'était l'enterrement de Benoit, ça a été un moment réellement émouvant, et une prise de conscience assez fulgurante...
De telles choses sont tellement au dessus de nos petites contrariétées...
Une masse de gens unis, communiants dans une douleur profonde et sincère, dans une certaine peur aussi, une symbiose unique, confrontées à l'Extremité, à la plus grande peur, la plus grande frustration de l'Etre.
Pourquoi lui? La vie de Benoit, qui n'aura pas pu connaître et profiter de nombre de choses admirables, définitivement scellée par une boite de bois et par une plaque de béton, mais derrière un amas de fleurs.
Un lacher de balon, avec la même musique, toutefois pas sur la même tonalité que le premier...
Je me suis pris à aimer l'Homme aujourd'hui...

Aucun commentaire: