jeudi 11 mars 2004
Abdiquer.
Vous êtes, nous sommes de profonds jean-foutres. Oui tous.
Mierable servus qui portez de profonds jugements sur tout et sur tous. Vous vous croyez, malins, spirituels, originaux?( je me crois gnin gnin gnin....)
D'abord.
Bon c'est triste vous trouvez pas?
La situation est grave messieurs, réunion au sommet. Outre le fait que Warren se balade en toute liberté dans la nature boisée et juvénile du lycée, il se trouve que tout explose et que il y en ait encore qui persistent et signent, affirmant spirituellement et marginalement, que notre vie est belle. Si, si. Il y en a encore, qui résistent encore et toujours à l'envahisseur hilare et modéré, le standard René, bouh que c'est moche d'être conformiste. Babouineries sociales.
Nom de diou.
La vie n'esst paas belle.
**** (Gambi u're a b...)****
Je vois d'ici se dresser la meute hurlante, ahanante indignée s'outrant:" bouh tu as tout ce qu'il faut pour être heureux et tu oses soutenir que la vie n'est pas belle"
Et bien oui Cambronne.
Vous me faites doucement rigoler.
C'est ça être heureux?
Tu as le confort matériel, tout ce que tu veux gnagna.
Tu as bien de la chance gnagna
C'est ça être heureux: Wear blinkers, profiter comme des nazes pendant que, un peu partout, de pauvres, pauvres gens crèvent, ont faim crèvent, ont faim.
Un peu partout. Mais c'est loin tout ça chère madame.
Accepter plus ou moins l'hypocrisie universelle, et surtout, se réjouir de sa situation, ça les aidera tiens.
Et bien facilement s'indigner contre la situation mondiale sans pour autant faire plus que de s'indigner ou de dire devant les infos "qu'ils nous prennent vraiment pour des cons" ou alors asserter à Bobonne devant le surgelé Picard, " tu vois, j'avais raison, encore un coup d'Al Qaida".
Dans son fauteuil si confortable.
Prenez conscience, regardez vous dans une glace et fléchissez.
Avec le sourire.
Ressembler à ces riches qui au Brésil se rempardent dans des beaux immeubles sur la belle côte, protégés par des portails blindés, avec des miradors, de beaux miradors.
Derrière, les favelas.
Ils sont heureux les riches.
Ils ont tout, faut qu'ils en profitent, au lieu de se rendre compte qu'il y a un truc qui cloche.
Le reste on ne résumera jamais aussi bien que par Sartre "l'Enfer c'est les autres", aimer c'est souffrir, pour une félicité si pauvre par ailleurs. Comme pour tout d'ailleurs.
FAMILIALE
La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel la père
Et le fils et le fils
Qu'est-ce qu'il trouve le fils?
Il ne trouve rien absolument rien le fils
Le fils sa mère fait du tricot son père des affaires lui la guerre
Quand il aura fini la guerre
Il fera des affaires avec son père
La guerre continue la mère continue elle tricote
Le père continue il fait des affaires
Le fils est tué il ne continue plus
Le père et la mère vont au cimetière
Ils trouvent ça tout naturel le père et la mère
La vie continue la vie avec le tricot la guerre les affaires
Les affaires la guerre le tricot la guerre
Les affaires les affaires et les affaires
La vie avec le cimetière.
Publié par
Nino
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